En immersion avec les trois quarts, reportage exclusif de Téo Riblaimoche
Dicton populaire : « il chouine comme un trois quart sur la ligne de scrimmage ! »
Ils travaillent dans l'ombre... des vedettes.
Ils sont gros, ils sont grands. Ils sont musculeux. Qu’ils jouent en attaque ou en défense, ils sont monstrueux. En défense, ils sont un peu plus petits et pèsent un peu moins lourd, mais sont généralement plus mobiles.
L’homme de ligne doit être perfectionniste, tant son rôle est obscur et ingrat.
Les bloqueurs et les trois quarts sont des remparts. Ils protègent leur lanceur, encaissent, mais répondent coup pour coup. A contrario les blitzeurs eux, sont des destructeurs. Leur but : anéantir la ligne adverse. Rien ne doit se relever après leurs passages.
Les trois quarts travaillent dans l’ombre, cependant leur contribution au jeu reste primordiale. Les vedettes ne s’y trompent pas. Tel Griff Owervald, le meilleur coureur de tous les temps de la coupe du Blood Bowl, qui offrit une montre « Troll-ex » d’une valeur de 50 000 PO à ses six hommes de ligne à l’issue de la saison 1985.
Exploser, déséquilibrer, mettre à genoux ...
Car c’est dans affrontement entre big guy et trois quarts de la ligne de scrimmage que réside l’essence du Blood Bowl. Il est avant tout un sport de blocages. Au prix de la sueur et du sang versés dans ces pugilats permanents, ils ouvrent des voies ou contiennent des adversaires un peu trop belliqueux.
Une seule contrainte, ne pas se faire prendre à agresser un adversaire. A cette exception près, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins : exploser, déséquilibrer, mettre à genoux les linemens adverses.
Le combat des linemens, c’est aussi l’opposition permanente entre la force tactique du placement et la puissance du nombre. L’un pourra essayer de passer. L’autre veut l’en empêcher. Dès lors plus question d’affronter le problème de front. Chaque action est l’occasion d’une feinte, d’une esquive ou d’un marquage à la culotte. Les attaquants doivent agir. Les défenseurs se doivent de réagir dans le quart de seconde qui suit, sous peine d’être mis définitivement hors-course avec une blessure grave.
Une fois qu’un de ces gaillards vous empoigne pour un pas de deux, difficile, voire impossible de s’en défaire.
Leur espace de prédilection, la ligne de scrimmage ...
Les caméras et les micros les ignorent, les kids n’ont d’yeux que pour la cavalerie légère : lanceurs, coureurs ou receveurs.
Ce n’est même pas pour la célébrité ou l’argent (en MLF, ils touchent jusqu'à 10 fois moins que la vedette qu’ils protègent), mais leur truc, c’est le Blood Bowl. Ils se satisfont de l’idée qu’ils sont indispensables. Ils savent que leur sacrifice sera à la base du jeu et de la victoire de leur équipe.
L’air farouche, ils se mettent en position, prêts à défendre la moindre case de terrain.
Leur espace de prédilection, la ligne de scrimmage : Dès que la balle est mise en jeu, c’est l’affrontement. Un cri de bêtes sauvages et c’est le choc des casques, l’écrasement des épaulières à pointes. De ce combat, dépend la réussite, ou l’échec de toute la stratégie offensive. Ils doivent alterner blocs percutants et retraits protecteurs.
Le lineman est tantôt le «débléyator » pour ouvrir la voie à une course dévastatrice, tantôt le « protector » autour de son lanceur.
Son job : exécuter inlassablement, sans rechigner, des milliers de blocages différents. Reproduire le geste parfait, sans droit à l’erreur.
Drôle de boulot pour des trois quarts, qui à chaque match jouent leur vie, qui ne connaitront peut-être jamais la gloire et ne toucheront que très rarement le ballon de toute une carrière…
(Téo Riblaimoche)
Dicton populaire : « il chouine comme un trois quart sur la ligne de scrimmage ! »
Ils travaillent dans l'ombre... des vedettes.
Ils sont gros, ils sont grands. Ils sont musculeux. Qu’ils jouent en attaque ou en défense, ils sont monstrueux. En défense, ils sont un peu plus petits et pèsent un peu moins lourd, mais sont généralement plus mobiles.
L’homme de ligne doit être perfectionniste, tant son rôle est obscur et ingrat.
Les bloqueurs et les trois quarts sont des remparts. Ils protègent leur lanceur, encaissent, mais répondent coup pour coup. A contrario les blitzeurs eux, sont des destructeurs. Leur but : anéantir la ligne adverse. Rien ne doit se relever après leurs passages.
Les trois quarts travaillent dans l’ombre, cependant leur contribution au jeu reste primordiale. Les vedettes ne s’y trompent pas. Tel Griff Owervald, le meilleur coureur de tous les temps de la coupe du Blood Bowl, qui offrit une montre « Troll-ex » d’une valeur de 50 000 PO à ses six hommes de ligne à l’issue de la saison 1985.
Exploser, déséquilibrer, mettre à genoux ...
Car c’est dans affrontement entre big guy et trois quarts de la ligne de scrimmage que réside l’essence du Blood Bowl. Il est avant tout un sport de blocages. Au prix de la sueur et du sang versés dans ces pugilats permanents, ils ouvrent des voies ou contiennent des adversaires un peu trop belliqueux.
Une seule contrainte, ne pas se faire prendre à agresser un adversaire. A cette exception près, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins : exploser, déséquilibrer, mettre à genoux les linemens adverses.
Le combat des linemens, c’est aussi l’opposition permanente entre la force tactique du placement et la puissance du nombre. L’un pourra essayer de passer. L’autre veut l’en empêcher. Dès lors plus question d’affronter le problème de front. Chaque action est l’occasion d’une feinte, d’une esquive ou d’un marquage à la culotte. Les attaquants doivent agir. Les défenseurs se doivent de réagir dans le quart de seconde qui suit, sous peine d’être mis définitivement hors-course avec une blessure grave.
Une fois qu’un de ces gaillards vous empoigne pour un pas de deux, difficile, voire impossible de s’en défaire.
Leur espace de prédilection, la ligne de scrimmage ...
Les caméras et les micros les ignorent, les kids n’ont d’yeux que pour la cavalerie légère : lanceurs, coureurs ou receveurs.
Ce n’est même pas pour la célébrité ou l’argent (en MLF, ils touchent jusqu'à 10 fois moins que la vedette qu’ils protègent), mais leur truc, c’est le Blood Bowl. Ils se satisfont de l’idée qu’ils sont indispensables. Ils savent que leur sacrifice sera à la base du jeu et de la victoire de leur équipe.
L’air farouche, ils se mettent en position, prêts à défendre la moindre case de terrain.
Leur espace de prédilection, la ligne de scrimmage : Dès que la balle est mise en jeu, c’est l’affrontement. Un cri de bêtes sauvages et c’est le choc des casques, l’écrasement des épaulières à pointes. De ce combat, dépend la réussite, ou l’échec de toute la stratégie offensive. Ils doivent alterner blocs percutants et retraits protecteurs.
Le lineman est tantôt le «débléyator » pour ouvrir la voie à une course dévastatrice, tantôt le « protector » autour de son lanceur.
Son job : exécuter inlassablement, sans rechigner, des milliers de blocages différents. Reproduire le geste parfait, sans droit à l’erreur.
Drôle de boulot pour des trois quarts, qui à chaque match jouent leur vie, qui ne connaitront peut-être jamais la gloire et ne toucheront que très rarement le ballon de toute une carrière…
(Téo Riblaimoche)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire